Fiscalité écologique : ce qui va changer pour vous dès 2025

La lutte contre le réchauffement climatique prend un nouveau tournant. En 2025, notre portefeuille pourrait bien devenir un levier de la transition écologique ! Le gouvernement et l’Europe durcissent le ton : place à une fiscalité plus verte, pour inciter chacun – citoyens comme entreprises – à polluer moins. Deux mesures phares arrivent : un malus auto renforcé et une taxe carbone aux frontières.

Acheter une voiture va coûter plus cher… si elle pollue trop

À partir de mi-2025, si vous comptez acheter une voiture neuve, attention aux émissions de CO₂. Le malus écologique – cette taxe qui s’applique aux voitures les plus polluantes – va devenir plus sévère. Le seuil à partir duquel le malus s’applique sera abaissé, ce qui signifie que davantage de véhicules seront concernés.

En clair : même une voiture qui semblait “dans les clous” cette année pourrait vous coûter plusieurs centaines (voire milliers) d’euros de plus à partir de l’été prochain.

À l’inverse, les véhicules électriques ou très peu polluants continueront de bénéficier d’un bonus à l’achat, bien que celui-ci soit de plus en plus ciblé vers les modèles abordables.

👉 L’objectif ? Récompenser les choix plus verts et dissuader l’achat de véhicules gourmands en carbone.

Une taxe carbone aux frontières : l’Europe veut des importations plus propres

Autre grand chantier : l’ajustement carbone aux frontières, aussi appelé CBAM. Derrière ce sigle technique, une idée simple : taxer les produits importés qui polluent trop, comme l’acier, le ciment ou les engrais, pour ne pas favoriser les entreprises étrangères moins respectueuses de l’environnement.

Jusqu’ici, produire en Europe coûtait plus cher car nos industries paient déjà un “prix du carbone”. Avec cette taxe, les importateurs devront eux aussi passer à la caisse s’ils vendent des produits polluants.

L’objectif est double :

  • Protéger les entreprises européennes face à une concurrence moins verte.
  • Inciter les pays exportateurs à produire de façon plus propre.

Une fiscalité qui change… et qui nous concerne tous

Ces changements ne sont pas seulement techniques : ils concernent notre façon de consommer, de nous déplacer, de produire. C’est une nouvelle étape vers une économie plus respectueuse du climat – mais aussi un test pour notre capacité collective à changer sans creuser les inégalités.

💬 Une chose est sûre : la fiscalité écologique devient un vrai levier pour l’avenir, et chacun d’entre nous est invité à prendre le virage.


Souhaitez-vous que je le transforme en publication pour les réseaux sociaux, ou en version imprimable type newsletter ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *